Après
11 semaines d’arrêt, beaucoup de fatigue, le décès de ma maman, il me faut
reprendre le travail, bon un jour seulement car ensuite je suis en vacances 3
semaines. C’est un statut différent, je vais pouvoir partir un peu, déjà en Bretagne
puis en Vendée, je vais être en pleine forme pour ma reprise définitive.
La
petite journée de reprise a été calme, sans me fatiguer, et du plaisir à être
en vacances !!
Mais
où en suis-je avec ma sleeve, me direz-vous ? Alors pendant le début de
mes vacances, gros palier et petite reprise, grosse angoisse. Je mangeais de
moins en moins, et donc effet inverse, mon corps ayant peur d’être encore plus
sevré, stocke le peu que je lui donne. Après en avoir pris conscience, je me
remets à peser correctement mes aliments et en mettant le temps, je remange
normalement et mon départ en vacances m’a fait le plus grand bien. Quelques restos,
toujours un peu compliqué car les serveurs pensent qu’on n’a pas aimé car pas
tout mangé, difficile de rentrer dans les explications. Mon plaisir en Bretagne,
c’est d’être allé manger dans la crêperie où on mangeait avec ma mère. J’ai
mangé une demi-crêpe de Sarazin et un crêpe sucrée. Que cela fait du bien !
Pendant
mon séjour en Vendée, pas de balance non plus donc pas je ne psychotte plus sur
mon poids et je me détends. J’ai fait un peu de marche à pied au bord de la
mer.
Le
point positif est que je marche bien mieux même si je ne fais pas encore des
marathons, je monte plus facilement les escaliers, je me lève plus facilement.
Mais n’ayant plus d’anti-inflammatoires, j’ai mal aux différentes articulations
principalement la nuit.
Lundi
23 mai arrive et l’heure de la pesée aussi, je monte sur ma balance et ferme
les yeux, est ce que j’ai bien fait de manger plus, tout pleins de questions me
viennent à l’esprit. Puis j’ouvre un œil puis le 2ème et yes je repars
dans le bon sens, ah cela fait du bien, le moral remonte en flèche. Je pars
travailler le cœur léger.
Ma
semaine se passe bien, il me faut récupérer les infos par ci par là, savoir où
tout le monde en est, les réunions, les visites à domicile, j’ai retrouvé mes
petites familles contentes de me retrouver. Bref tout se passe bien, cela me
rassure, je reprends ma place doucement.
Comme
je me pesais tous les jeudis, je veux reprendre cette habitude et j’ai perdu
600 grs en 3 jours, je suis sur la bonne voie, ma petite danseuse fait sa danse
de la joie.
Bilan :
3 mois et demi
Poids
actuel : 100.3 kg
Perte
de la semaine : 2.1 kg
Perte
totale : 18.7
Perte
IMC : 6.03
Nouvel
IMC : 32.38
Ah
oui, on me demande souvent ce que je mange, car quand on m’invite, cela semble
poser problème, alors je mange comme tout le monde, en morceaux et de tout,
évidemment ce que j’aime, mes gouts ont peu changé. Mais tout ce que j’ai pu
manger jusqu’à présent, est bien passé. Je n’ai jamais eu de vomissement, ni de
dumping syndrome*. La seule différence est que je mange bien moins qu’avant. Donc
l’apéritif est tout petit, je buvais déjà peu d’alcool donc là encore moins, et
ensuite en mangeant lentement, j’arrive à gouter un peu à tout !
Sinon
le souci que je rencontre depuis quelques temps est la perte de cheveux, je le
savais donc je m’y attendais, j’ai commencé le traitement que le chirurgien m’avait
donné mais j’ai rdv mardi avec elle et je vais voir si je peux plutôt prendre
de la spiruline, c’est nettement plus naturel. Mais je préfèrerai avoir son
accord, on ne sait jamais avec mon bébé estomac !
*Quelques
explications sur le dumping syndrome :
Le
dumping syndrome ne présente pas des signes spécifiques, ce qui rend son
diagnostic assez difficile. On distingue un dumping syndrome précoce qui se
manifeste 30 à 60 minutes après le repas et un dumping syndrome tardif qui
apparaît 90 à 240 minutes après le repas.
Les
symptômes les plus communs sont les suivants :
·
Des bouffées de chaleur
·
Des sueurs, des palpitations, une
tachycardie, pâleur
·
Des douleurs abdominales, des diarrhées, des
hauts le cœur
·
Un refus de manger
·
Une somnolence
La
fréquence et l’importance de ces différents symptômes est très variable. C’est
l’association de plusieurs de ces manifestations et leur répétition qui doivent
évoquer le dumping syndrome. Le problème est qu’il n’y a pas de tests ou
d’examens médicaux permettant d’identifier ce syndrome.
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